Trilogy

...

Liar est la chanson que j'ai le plus apprécié de cet album donc je vote pour celle là

Moi c'est pour le premier titre de l'album, "You don't remember ..."

You Don't Remember, I'll Never Forget

Magic Mirror

Trilogy suite, parce que le côté musique classique y est superbement bien exploité.


Par contre la premiere et son refrain FM m'insupportent carrément...

Allez Queen in love ici, en ayant pas mal hésité

En ce moment je suis retombé en amour (c'est du quebecquois du Mans) pour Crying mais je vote quand même pour Trilogy suite, ça envoie trop, sapristi!

You Don't Remember

Trilogy, peut être le meilleur instru que j'ai jamais écouté!!

Parmi les chansons m'ont choix se serait porté sur "You don't remember"

Trilogy Suite Op:5

"crying" pour le coté emotion

Hey Sylvia
Que pense tu de la voix de Mark Boals

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pas de réponse ...

2 mois c'est peut être trop court...

J'ai voté "You don't...." mais j'ai pas mal hesiter avec Trilogy!!!

(Yep, Salut Joakim!!!

Et les p'tit loups, vous êtes pas les seuls dans ma vie, et pour la réponse, cherchez partout, je l'ai planquée, ça va vous occuper un bout de temps ! lol

Mark Boals est bien le mec qui joue dans Top Gun c'est ça ?
Avec le mec brun au cheveux longs qui joue de la guitare et qui est en tôle a Alcatraz, je me trompes pas hein ?

A peine la tournée Rape And Pillage achevée, Yngwie se remet au travail pour son troisième album solo. Le succès qu'il rencontre ne se dément pas, Marching Out s'étant classé 52ème au Billboard.
Les nouveaux membres, Mark Boals au chant et Wally Voss à la basse, se sont bien intégrés, mais Yngwie veut tout faire tout seul. Il ne demande aucune collaboration au chanteur pour les textes, et décide d'enregistrer lui-même la basse.
Polygram décide de pousser le jeune guitariste en lui donnant un budget confortable pour enregistrer, car l'odeur du succès se fait sentir. Yngwie est la sensation du moment, il y a de l'argent à faire si tout se met bien en place.
Conscient que pour avoir un album rentrant dans les charts, il faut un single pouvant être diffusé, Malmsteen décide de composer quelques titres dans son style, mais avec une touche plus douce. Néanmoins, il ne cède pas à l'envie de son label de le voir abandonner les instrumentaux, forcément moins porteurs.
Trilogy voit le jour à l'automne 1986, et déchaîne comme à son habitude haine et passion. La haine des journalistes voyant cet énergumène comme un prétentieux arrogant ne sachant rien faire d'autre que de composer de la musique prétexte aux solos.
La jalousie des guitaristes qui préfèrent l'écouter lui plutôt que Van Halen ou Gary Moore, et qui se demandent comment il allie avec autant de brio rapidité et précision de jeu. la passion des fans, qui accueillent l'album comme il se doit.
Poussé par le single You Don't remember, I'll Never Forget (dans lequel on peut voir la Jaguar XKE qu'Yngwie mettra dans un arbre le 22 juin 1987), Malmsteen fait mouche : son album est très réussi, le son mis en place, peut-être plus américain, séduit les masses, et la musique atteint un excellent niveau également. Tout au plus note-t-on un ou deux titres un peu plus faibles qualitativement parlant.
La musique, sans réelle surprise, est la continuité de Marching Out, mais avec une démarche plus radio, donc avec moins d'agression. pourtant, Liar, Magic Mirror ou bien Fury n'ont rien de commercialement exploitable pour un gros label comme Polygram. Liar, particulièrement, s'adresse à l'ancien bassiste d'Yngwie, Marcel jacob. Très acerbe dans ses mots, Malmsteen tient apparemment une haine féroce à l'encontre du musicien, l'ayant abandonné durant la tournée précédente.
L'évolution la plus marquante est probablement la composition : cette fois-ci, malmsteen ne propose quasiment que du neuf, pas de vieilles démos sorties de cartons venant de Suède (hormis Magic Mirror, qui existait en 1982 mais dans une forme très différente). le style devient donc un peu orienté années 80, et beaucoup plus personnel, moins axé sur les influences Blackmore et Roth.
Quant aux deux instrumentaux, ils sont de toute beauté : la ballade Cring, (la mère d'Yngwie souhaitait qu'il l'appelle Michaelangelo) réussite complète mélangeant acoustique et électrique, qui utilise le même thème où se greffe une guitare toujours aussi fine, et le colossal Trilogy, pièce monstrueuse en trois parties (d'où le titre), et qui reste encore aujourd'hui un casse-tête pour les guitaristes voulant copier le suédois. Il aurait tout aussi bien pu l'appeler tour de force qu'on aurait pas vu la différence.
Les journalistes, peu enclin à la modération dans leurs propos, fusillent Yngwie, incapable de changer de style selon, incapable d'écrire de vraies chansons, pas un prétexte pour solo, et surtout despote sur ses musiciens qu'il vire quand il le veut sans vraie raison. Mégalomane qui n'aime personne, et surtout pas les autres musiciens, il se fait rapidement des ennemis dans la presse internationale à coups de diatribes assassines.
Il faut dire qu'Yngwie a tout juste 23 ans et que le succès lui est tombé dessus avec l'effet secondaire attendu : la drogue, l'alcool. Imbibé du soir au matin, le suédois devient persuadé d'être celui qui a raison contre tous les autres, un village gaulois réisstant à l'envahisseur romain. Possédant un ego rare, un talent exceptionnel et un succès grandissant, Yngwie pète les plombs totalement, ce qui le ménera contre un arbre un matin de juin 87.
Trilogy, 20 ans après, reste une pierre angulaire de choix dans la discographie du suédois. Plébiscité par les fans qui aimeraient en entendre de plus larges extraits live, il marque totalement l'explosion du shred sur les charts US (l'album grimpera à la 44ème place du billboard), mais aussi, malgré Odyssey en 1988, le début de la chute d'Yngwie à cause de Mike Varney qui inonde le marché de guitaristes techniquement doués mais au potentiel artistique frisant le zéro pointé. Cet engrenage causera un tort énorme à Yngwie, qui paiera les pots cassés plus tard, en partie à cause de l'homme qui l'a lancé.

Très bonne chronique

Chronique toujours aussi sympa mais ça manque de musique quand même. Y'a presque quasiment que des anectodes ...

ben la musique, tout le monde la connaît déjà!

Pour info walter, j'avais déjà posté tes chroniques mais libre à toi d'en écrire d'autres

Oui, on en veut des nouvelles.