Alchemy

Voilà, votez pour votre titre préféré (en vue du futur battle song qui va arriver) !!!
Votez pour celle que préférez vraiment, on s'en fout si c'est la meilleure ou pas, si c'est un classique, blablabla...

Notez que je n'inclue pas les titres bonus verson jap, tout ça, ça compte pas.
Et Asylum, je mets les 3 parties en une, inutile de les diviser. Ca forme un tout.

Je vote Leonardo !!!

"Playing with fire" sans hésitation ...

Leonardo

Legion of the damned !

Blitzkrieg, c'est la classe!

Blue, parce que pour une fois, je trouve que Malmsteen fait preuve de feeling.

Citation :

pour une fois, je trouve que Malmsteen fait preuve de feeling

petit plaisantin

Blue Janet? C'est marrant je trouve qu'il en fait trop sur sur ce titre, comme quoi...

Allez hop The Stand

tontonmick a écrit:

Blue Janet? C'est marrant je trouve qu'il en fait trop sur sur ce titre, comme quoi...

Pareil.

Moi pas, mais il a fait mieux. Ce titre détonne pas mal dans cet album.

Loïc a écrit:

Leonardo

Dans mes bras, Ô astre sublime du forum!

super 4 ont voté pour leonardo ouais

je la trouve un peu poussive cette chanson ...

ça me fait penser que je n'ai jamais dis lesquelles j'avais choisi

Là c'était Leonardo

Asylum, encore un instru qui déchire!

Blitzkrieg, absoluement magnifique.

Playing with fire

Allez, ça fait quelques jours que je n'ai pas fait une petite chronique. Pour changer, je vais prendre un album que j'apprécie mieux que ceux que j'ai descendu.
Tout d'abord, Alchemy est un retour au son européen qui caractérise Yngwie, il faut oublier le virage américain de Facing The Animal, et aussi oublier Mats Leven, puisque Malmsteen a repris Mark Boals. C'est assez curieux dans la mesure où Jim Lewis s'était opposé au retour du blondin après la tournée Inspiration. Néanmoins, cette nouvelle a ravi les fans de Trilogy, espérant voir ainsi en concert un savoureux mélange entre le dernier album et le troisième du suédois.
Au niveau du groupe, Yngwie s'est entouré d'un nouveau batteur, le monstrueux John Macaluso, que le son du disque rend particulièrement impressionnant. C'est aussi la dernière collaboration entre le suédois et Chris Tsangarides, qui a tout de même supervisé la batterie. le mixage, plutôt fin et costaud, reste probablement le meilleur qu'Yngwie ait eu. Alchemy est un pas en avant dans la production, le son et le mixage, et de ce point de vue, est le plus réussi de la discographie d'Yngwie.
Annoncé à l'été 99 dans Guitar World comment étant nommé Rising Force 2000, un titre qui mettra les fans en ébullition, Malmsteen annonce un disque sans concession, sans single potentiel, proche d'un Marching Out. Et dans les faits, c'est probablement son disque le plus radical depuis 1985. Conspué, cloné, copié, Malmsteen a voulu reprendre les rennes du mouvement qu'il a initié en faisant l'album de shred de la fin de siècle.
Dès Blitzkrieg, Yngwie annonce un album tortueux où la guitare sera la prédominante, à la différence de Facing The Animal qui était un album de chansons. Un motif emprunté à Evil Eye rend la composition curieuse, mais ce n'est vraiment pas le pire instrumental du guitariste. Pas révolutionnaire mais sympathique, cette guerre-éclair est une bonne entrée en matière.
Leonardo reste à mon sens le moment fort du disque pour la partie chansons. Les chants grégoriens sont réussis et le riff, simple au possible, est pourtant saisissant. C'est aussi l'une des rares compositions, sinon la seule, dont Yngwie a écrit le texte avant de faire la musique. Mark Boals est en forme, preuve avec le refrain au final très haut perché. Leonardo est un chef d'oeuvre.
Playing With Fire est un bon titre heavy au riff agressif qui gagne en puissance sans les claviers et la basse avant le deuxième solo. Au niveau du texte, c'est toujours l'indigence la plus complète par contre.
Stand (The) est un titre au riff puisant dans celui de Facing The Animal, sans la même maestria par contre. Faire un texte sur un livre de Stephen King, ok, mais franchement, c'est raté. Par contre, avez-vous remarqué que le petit lick de guitare sur le riff fait très Staying Alive?
Wield My Sword est encore un titre sur les vikings, après I Am a Viking et Heathens From The North. Si les deux premiers sont lents, celui-ci est plutôt speed. Le texte, évidemment très démonstratif, est amusant au deuxième degré. En tout cas, cette chanson est une bonne réussite.
Blue est l'une des perles de cet album. Sur une mélodie belle comme tout, Malmsteen en fait des tonnes, sautant de gamme en gamme avec une facilité écoeurante. Sur cette trame bluesy, Yngwie se livre à un petit défilé de modes et de descentes de manche du plus bel effet.
Legion Of The Damned est un titre très Sabbath dans le riff. Le texte ne rend pas hommage au livre de Sven Hassel (pour les amateurs, accrochez-vous, Hassel a écrit des livres plutôt durs sur la guerre). Cette chanson reste agréable mais fait plutôt partie des titres qui serviraient bien à une face B de single, tout comme Deamon Dance, même si le pont et le refrain sont réussis. Puis ce chiffre à rallonge, sensé être celui du nombre de démons sur Terre, en plus du nom démon à la médiévale, fait de ce titre une curiosité, dont on retrouvera le riff légèrement modifié sur Attack!! avec Mad Dog.
Hangar 18, Area 51 est un titre typique d'Yngwie, au riff très Merlin's Castle - Rising Force. C'est efficace mais sans surprise. Un clip d'un ridicule total a été filmé pour ce single promo.
Voodoo Nights est par contre le point faible de l'album, grotesque dans son texte, au riff très Sabbath au point où l'on demande si c'est bien le suédois qui l'a écrit.
La trilogie Asylum est assez impressionnante. débutant par une partie complètement folle où Yngwie étale tout ce qu'il peut, avec un passage revisitant à la sauce 2000 Black Star, Asylum reste un moment de shred pur comment Yngwie ne nous en avait pas fait depuis pas mal d'années. Sky Euphoria, qu'il a envisagé de transposer pour orchestre, est aussi une splendide pièce ressemblant vaguement à Prelude To April. La conclusion sur Quantum Leap, un titre vraiment à part et très expérimental où la rythmique est la base de tout, est finement réussie. John Macaluso peut démontrer toute sa technique sur ce morceau compliqué.
Le bonus God Is God est par contre insignifiant, avec un beat technoïde curieux. Ce titre est totalement oubliable, Yngwie voulant minimiser l'importance du bonus pour le Japon (voir ma chronique sur War To End All Wars).
On se retrouve au final avec un album solidement charpenté, au son majestueux et comprenant quelques compositions plutôt fortes. Différent de Facing The Animal dans l'approche musicale, Malmsteen a pioché dans plus de 400 idées entreposées sur 7 cd-r pour créer cet album. Il a aussi enregistré d'autres à l'époque, comme la reprise d'Abba, Gimme! Gimme! Gimme!, Flamenco Diablo, et certainement Fuguetta, Air et Paraphrase, le fan-club spécifiant deux morceaux de Bach retravaillés qui ne sont pas apparus sur l'album.
Passé inaperçu, cet album mérite d'être redécouvert. La tournée de 22 dates faisait la part belle au disque, étant quasiment joué intégralement, mais uniquement au Japon. Sans être son meilleur disque, Malmsteen a sorti un disque effectivemment sans concession, le plus radical depuis ses débuts.

T'es dur avec Hangar 18 elle est excellente celle la! J'aime bien god id god elle est originale, on dirait une BO

Hangar est une des meilleures je trouve. Mais ça vaut pas la Megadeth.
Connais pas God.

Bon sinon je suis en gros d'accord avec la chro.

Tu aimes le brutal axel, le pseudo dépréssif

Megadeth brutal

Pseudo depressif

je vote Blitzkrieg....